Merci à Alexane Eggen du Journal de Morges pour ce bel article qui dévoile tout en finesse l’envers du décor de la vie ou du métier de conteuse, pour autant qu’il soit reconnu comme métier, mais ça c’est une autre histoire. La passion soutient ma vision d’apporter le conte là où il ne va pas forcément et sous différentes formes.
J’aime cette citation sur laquelle je suis tombée il y a quelques temps : « Les contes ne sont pas destinés à endormir les enfants, mais à éveiller l’homme. » Djalal al-Din Rumi, célèbre mystique soufi qui vécut au 13ème siècle en Inde. Il affirme encore : « On parle des contes pour enfants, mais ces contes sont des boîtes de perles qui contiennent bien des enseignements. Prenez au sérieux les mots insensés des contes. ».
« Les contes ne sont pas :
– de simples divertissements, même s’il est plaisant de les écouter
– des récits moralisateurs, même si derrière l’anecdote, ils délivrent toujours un message
– et encore moins des histoires destinées aux seuls enfants.
Sous leur apparence simpliste ou dérisoire, les contes plongent leurs racines au fond de notre psyché la plus intime. Ils sont des miroirs dans lesquels nous contemplons le reflet de nos aspirations et de nos doutes, de nos qualités et de nos défauts, de notre part divine et de notre ombre. »
(Sources : Trouver sa vérité par les contes de sagesse, Edouard Brasey 2000 et Vive la magie des contes, comment le merveilleux peut changer notre vie, Edouard Brasey et Jean-Pascal Debailleul).
J’ai rencontré récemment une personne d’une trentaine d’année qui m’a partagé avec les yeux pétillants combien les contes ont été importants et structurants pour elle durant son enfance, alors que sa famille était plutôt de type dysfonctionnel. Le conte montre qu’une évolution positive est possible. Alors pourquoi le cantonner au seul public des enfants ? Longue vie aux conteurs et conteuses partout dans le monde !
« Les contes, pour rêver, imaginer, voyager et toujours s’émerveiller. »
juin 13, 2024
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